Éditeur de beaux livres

En 1912, Pierre de Coubertin déclarait : « Le véritable héros olympique est, à mes yeux, l’adulte mâle. Aux JO, le rôle des femmes devrait surtout être, comme aux anciens tournois, de couronner les vainqueurs. »

Plus de cent ans après, cet ouvrage féministe, signé par deux autrices et une illustratrice de talent, nous emmène justement à la rencontre des pionnières qui ont marqué les annales du sport. Si l’émancipation des femmes dans ce domaine est récente, ces histoires singulières témoignent du long combat mené par des personnalités fortes et engagées, dont certaines laissent un héritage immense. Ces héroïnes de toutes disciplines et de toutes nationalités rappellent que la meilleure réponse à la misogynie ordinaire – encore très présente aujourd’hui – reste l’action.

D’Alice Milliat, fondatrice de la Fédération des sociétés féminines sportives de France, à Neroli Fairhall, première athlète paraplégique à se qualifier à des Jeux olympiques, en passant par Simone Biles, gymnaste la plus médaillée de l’histoire, ou Junko Tabei, première alpiniste à atteindre le sommet de l’Everest, (re)découvrez ces championnes hors du commun et laissez-vous inspirer par leurs parcours extraordinaires.

Nathalie Péchalat, qui signe la préface, est une patineuse double médaillée aux Championnats du monde et d’Europe (2011-2014), et la première femme élue à la présidence de la Fédération française des sports de glace (2020-2022). Elle est aujourd’hui présidente du Club France Paris 2024 et de l’association Premiers de Cordée, qui initie les enfants malades au sport.

Laurie Delhostal est une figure majeure du journalisme sportif à la télévision et à la radio (Canal+, Eurosport, France Info, France 2, chaîne L’Équipe). Elle participe également à la réalisation de documentaires.

Cécile Grès est journaliste sportive. Passée par le journal L’Équipe et la chaîne Eurosport, elle est membre depuis 2019 de la rédaction des sports de France Télévisions et présente Stade 2 depuis janvier 2024.

Louison est dessinatrice de presse, autrice de bandes dessinées et de romans. Elle a notamment publié aux éditions Dargaud/Seuil, Futuropolis, Robert Laffont et Flammarion.

C’est en 1996 que Kate Barry débute sa carrière de photographe. Les premières expérimentations sont consacrées à sa famille (sa mère Jane Birkin et ses demi‑sœurs Lou Doillon et Charlotte Gainsbourg) avant que la multiplication des commandes pour la mode et les magazines n’assoie sa renommée. Faisant fi des contraintes, Kate Barry impose son regard et développe des projets plus personnels, comme celui mettant en lumière les salariés du marché international de Rungis. Mais c’est dans ses paysages qu’elle exprimera le mieux sa sensibilité avec des atmosphères dépouillées, empreintes de poésie et de subtilité, à la fois mélancoliques et oppressantes.
Cet ouvrage, dirigé par Sylvain Besson, et préfacé par Lola Lafon, accompagne l’exposition qui lui rend hommage au musée Nicéphore Niépce.
Plusieurs personnalités reviennent pour l’occasion sur l’œuvre et la personnalité de Kate Barry : l’écrivaine Salomé Kiner ; les photographes Dominique Issermann et Sarah Moon ; ses proches – Jane Birkin, Lou Doillon et Charlotte Gainsbourg, ou encore son fils Roman de Kermadec.
Enfin, des artistes qu’elle a photographiés – Emmanuelle Béart, Monica Bellucci, Carla Bruni, Valeria Bruni‑Tedeschi, Marie Darrieussecq, Catherine Deneuve, Reine Graves, Isabelle Huppert, Sophie Marceau, Chiara Mastroianni,
Vanessa Paradis, Melvil Poupaud, Natacha Régnier, Laura Smet, Elsa Zylberstein – évoquent leur relation à la photographe.